lundi 15 avril 2013

Le nez dans l’évolution



Le nez est un caractère qui a évolué à partir d'un caractère ancestral : la truffe ou rhinarium. En effet, le nez externe est un caractère dérivé pour les primates haplorrhiniens, qui comprennent entre autres, les singes, gorilles et l'Homme. En effet les chats, les chiens, ou encore les primates lémuriens n'ont pas de nez, mais un rhinarium. Les chauves-souris en ont par contre un. Le nez est donc apparu il y a environ 55 Ma.
Du point de vue évolutif un nez est caractérisé par :
la présence de poils possible entre les narines ;
la soudure complète de la lèvre supérieure et de la fente entre les narines.

Le nez dans la littérature, le cinéma et l’histoire



Le nez le plus célèbre est celui de Cléopâtre. « Le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. » - Blaise Pascal.
Le texte littéraire le plus fameux sur cet organe est la « tirade des nez » d'Edmond Rostand, dans la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac (acte I, scène 4), parue en 1898.
La nouvelle Le Nez de Nicolas Gogol (Arabesques, 1835) dans laquelle le personnage principal perd son appendice nasal.
Le roman Le Parfum de Patrick Süskind dans lequel Jean-Baptiste Grenouille, enfant non désiré à l'odorat très développé et à la mémoire olfactive infaillible va développer l'ambition de créer une odeur parfaite, qui le rendrait adorable aux yeux de tout un chacun. Sa fin justifiant des moyens peu gratifiants…
Le personnage de fiction Pinocchio est connu pour son nez qui grandit à chaque fois qu'il ment.


Types de nez



Il existe de nombreux qualificatifs pour décrire les nez :
nez en trompette, ou nez mutin, ou encore nez retroussé ;
nez en patate, gros nez ;
nez de betterave, pour un nez enluminé, avec des couleurs vives ;
nez en bec d'aigle ou nez aquilin, en bec d'oiseau de proie, de faucon, de vautour, en bec de chouette ;
nez en bec de canard, ou nez de corbin, avec une saillie disgracieuse au niveau de l'arête nasale cartilagineuse ;
nez en pied de marmite, ou nez en selle, ou nez en lorgnette, en présence d'une difformité du nez résultant de l'effondrement de sa partie osseuse, son extrémité paraissant s'enfoncer dans la racine, avec les narines dirigées en avant ;
nez bourbonien, s'il est long et légèrement convexe ;
nez camus, court et aplati, écrasé, épaté ;
nez busqué, au profil convexe ;
nez grec, traçant une verticale du front jusqu'à sa pointe.
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Otite moyenne
Pavillonnaire
Vertige

Maladies de l'oreille et de l'ouïe


La spécialité médico-chirurgicale s'intéressant à la pathologie de l'oreille est l'oto-rhyno-laryngologie (ORL) et plus particulièrement l'otologie. Quelques pathologies :
Déficit auditif
Tumoral
Infectiologie
Otite moyenne
Pavillonnaire
Vertige

L'oreille



La plupart des mammifères, dont l'être humain, possèdent deux oreilles, une de chaque côté de la tête. Leurs principaux composants sont :

L'oreille externe comprend deux segments: le pavillon et le conduit auditif externe.
Le pavillon est une lame plissée sur elle-même en divers sens, ovalaire à grosse extrémité supérieure en ayant dans son ensemble la forme d'un pavillon de cornet acoustique. Le pavillon possède un squelette fait de cartilage élastique lui permettant de reprendre sa position normale après une déformation. À ce niveau il n'existe pas de tissu cellulaire sous-cutané. La partie inférieure du pavillon est représentée par le lobe de l'oreille dont la partie centrale est adipeuse, peu innervée et richement vascularisée.
Le conduit auditif externe a la forme d'une corne acoustique diminuant de diamètre à mesure que l'on se rapproche vers le fond c'est-à-dire le tympan. Ses deux-tiers externes ont un squelette cartilagineux alors que son tiers interne est creusé dans l'os temporal. Cette partie interne est revêtue d'une peau dotée de nombreux pores et de glandes sébacés, ainsi que des glandes sudoripares apocrines (les glandes cérumineuses) qui fabriquent un liquide protéique et glucolipidique, pigmenté et visqueux, le cérumen.
Elle comprend le tympan ainsi que les osselets (la « chaîne ossiculaire »), trois très petits os. Ils s'appellent respectivement de dehors en dedans : le marteau, l'enclume, et l'étrier (qui est le plus petit os du corps humain). Ces noms proviennent de leurs formes caractéristiques. Le marteau et l'enclume forment une articulation peu flexible appelée « bloc incudo-maléaire ».
Les sons sont le résultat de vibrations de l'air dans le conduit auditif qui ont pour effet de faire vibrer le tympan. Ces vibrations seront ensuite transmises le long de la chaîne ossiculaire, puis à l'oreille interne via la fenêtre ovale.
La conception qui domine actuellement sur la propagation des vibrations dans l'oreille moyenne est celle de Khana et Tonndorf, élaborée en 1972 : schématiquement, les lignes des zones concentriques d'iso-amplitude de certaines fréquences sont parallèles au manche du marteau, avec, pour la membrane du tympan, des zones de vibration plus amples que pour ce manche.
Puisque l'oreille moyenne est creuse, un environnement de haute pression (comme l'eau) poserait le risque de crever le tympan. Pallier ce risque est la fonction des trompes d'Eustache. Descendantes évolutionnaires des ouïes respiratoires des poissons, ces trompes relient l'oreille moyenne aux fosses nasales afin d'assurer une équipression de part et d'autre du tympan.
Elle contient non seulement l'organe de l'ouïe, mais aussi le vestibule et les canaux semi-circulaires, organe de l'équilibre, responsable de la perception de la position angulaire de la tête et de son accélération. Les mouvements de l'étrier sont transmis à la cochlée via la fenêtre ovale et le vestibule.
La cochlée est un organe creux rempli d'un liquide appelé endolymphe. Elle est tapissée de cellules ciliées - des cellules sensorielles non renouvelables coiffées de structures filamenteuses, les stéréocils. Ces cellules sont disposées le long d'une membrane (la membrane basilaire) qui vient partitionner la cochlée en deux chambres. L'ensemble des cellules ciliées et des membranes qui leur sont adjointes constitue l'organe de Corti.
La membrane basilaire et les cellules ciliées qu'elle porte sont mises en mouvement par les vibrations transmises au travers de l'oreille médiane. Le long de la cochlée, chaque cellule répond préférentiellement à une certaine fréquence, pour permettre au cerveau de différencier la hauteur des sons. Ainsi, les cellules ciliées les plus proches de la base de la cochlée (fenêtre ovale, au plus près de l'oreille médiane) répondent préférentiellement aux aigus. Celles situées en son apex (dernier tour de la cochlée) répondent au contraire aux basses fréquences.
Ce sont les cellules ciliées qui font la transduction mécanoélectrique : elles transforment un mouvement de leur cils en signal nerveux par le nerf auditif, qui va être interprété par le cerveau comme un son de la hauteur tonalecorrespondant au groupe de cellules excitées.
L'appareil vestibulaire postérieur se constitue de trois canaux semicirculaires, disposés orthogonalement dans les trois plans. Ils sont remplis de la même endolymphe que la cochlée. Lorsque l'oreille est soumise à un mouvement, l'inertie de ce liquide rend ce mouvement détectable par des cellules ciliées, tout à fait similaires à celles de la cochlée. La disposition des trois canaux en trois plans orthogonaux permet de détecter la position angulaire de la tête dans toutes les directions possibles.

Abord chirurgical




L'abord chirurgical permettant la meilleure exposition du cœur est la sternotomie médiane. Des abords mini-invasifs par thoracotomie sont également développés.
Historique et symbolique[modifier]
Antiquité égyptienne[modifier]
Article détaillé : Cœur (Égypte antique).
En Égypte antique, le jugement de l'âme avait pour but d'évaluer la moralité d'un individu durant sa vie, en comparant le poids de son cœur avec une plume d’autruche (symbolisantMaât).
Antiquité gréco-romaine[modifier]
Les traités d'anatomie de l'époque considéraient le cœur comme le siège des émotions, des passions, de la volonté, du courage, de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire (d'où l'expression « Apprendre par coeur »).
Aristote (ive siècle av. J.-C.) lui a attribué ce rôle, tandis que Galien (iie siècle) situait plutôt ces fonctions dans le cerveau.
Moyen Âge occidental[modifier]
Le Moyen Âge a longtemps hésité entre ces deux conceptions. Turisanus a nié au cœur le statut de faculté issue d’une puissance de l’âme4.
Ce n'est qu'à partir du xviiie siècle que le cœur commence à être détrôné définitivement de sa fonction de siège des sensations, avec les travaux de François Joseph Gall, puis deFrançois Broussais sur le cerveau.
Découverte de la circulation sanguine[modifier]
Le médecin arabe Ibn Al-Nafis Damishqui (1210—1288) a été le premier scientifique à émettre l'hypothèse de la circulation sanguine. Trois siècles plus tard, en Angleterre, William Harvey redécouvrira la circulation sanguine.
Symbolique contemporaine[modifier]
Article détaillé : Cœur (symbole).
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Le cœur : symbole de l'amour
Le cœur est le symbole de l'amour (): on donne de façon métaphorique son cœur à la personne que l'on aime pour lui signifier qu'on lui confie sa vie. Ceci provient probablement de l'accélération cardiaque provoquée par l'émoi (le stress) lorsque l'on pense à l'être aimé (du fait de l'élévation de la pression artérielle, on sent battre le cœur dans sa poitrine, le cœur « bat la chamade »).
En fait, le mot cœur désigne plus largement ce qui se trouve au centre (« le cœur du problème », « au cœur de la nuit »… Il est ainsi important de comprendre que quand certains auteurs orientaux parlent du cœur de l'homme, ces auteurs parlent du centre de l'homme centre de gravité, ou hara, situé 2 travers de doigts sous le nombril et non pas du cœur-organe). Le cœur est symboliquement attaché à tout ce qu'il y a de plus important, de plus essentiel ; nous avons autant besoin de nos poumons que de notre cœur pour vivre, mais il semblerait que ce dernier soit cependant infiniment plus important dans notre inconscient puisqu'il a acquis une place primordiale dans notre langue en représentant l'amour, la générosité, la franchise, le courage
Dans la religion catholique, le Sacré-Cœur est le Cœur royal de Jésus-Christ.
Notes et références[modifier]
 Sémiologie clinique - p62. [archive] Par Jean Bariéty,Jean Bariéty, Gilles Grateau, Loïc Capron,Loïc Capron,Gilles Grateau. Elsevier Masson, 2009 - 503 pages.
 Voir les actes du colloque international (15-18 novembre 2000Le cœur de l'Antiquité au xviiie siècle. Physiologie, mystique, images [archive]

Physiologie




Cycle cardiaque[modifier]

Diastole et
Systole auriculaire
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Systole ventriculaire
La fréquence cardiaque au repos est de 60 à 80 battements par minute, pour un débit de 4,5 à 5 litres de sang par minute. Au total, le cœur peut battre plus de 2 milliards de fois en une vie. Chacun de ses battements entraîne une séquence d'événements collectivement appelés la révolution cardiaque. Celle-ci consiste en trois étapes majeures : la systole auriculaire, la systole ventriculaire et la diastole :
Au cours de la systole auriculaire, les oreillettes se contractent et éjectent du sang vers les ventricules (remplissage actif). Une fois le sang expulsé des oreillettes, les valves auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Le sang continue tout de même à affluer dans les oreillettes. Ceci évite un reflux du sang vers les oreillettes. La fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur.
La systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le sang vers le système circulatoire. En fait, dans un premier temps, très bref, les valvules sigmoïdes sont fermées. Dès que la pression à l’intérieur des ventricules dépasse la pression artérielle, les valvules sigmoïdes s'ouvrent. Une fois le sang expulsé, les deux valves sigmoïdes - la valve pulmonaire à droite et la valve aortique à gauche - se ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des valvules sigmoïdes produit un deuxième bruit cardiaque plus aigu que le premier. La pression sanguine augmente.
Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage (passif) des ventricules (plus de 80 % du remplissage dans les conditions usuelles), par les oreillettes droite et gauche et depuis les veines cave et pulmonaire. Les oreillettes se remplissent doucement et le sang s'écoule dans les ventricules.
Le cœur au repos passe 1/3 du temps en systole et 2/3 en diastole.
L'expulsion rythmique du sang provoque ainsi le pouls.
Régulation du rythme cardiaque[modifier]
Automatisme cardiaque[modifier]
Le muscle cardiaque est myogénique. Ceci veut dire qu'à la différence du muscle squelettique, qui a besoin d'un stimulus conscient ou réflexe, le muscle cardiaque s'excite lui-même. Les contractions rythmiques se produisent spontanément, bien que leur fréquence puisse être affectée par des influences nerveuses ou hormonales telles l'exercice ou la perception de danger.
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La dépolarisation des cellules cardiaques au cours d'un cycle
La séquence rythmique des contractions est coordonnée par une dépolarisation (inversion de la polarité électrique de la membrane par passage actif d'ions à travers celle-ci) du nœud sinusal ou nœud de Keith et Flack (nodus sinuatrialis) situé dans la paroi supérieure de l'atrium droit. Le courant électrique induit, de l'ordre du millivolt, est transmis dans l'ensemble des oreillettes et passe dans les ventricules par l'intermédiaire du nœud atrio-ventriculaire (nœud d'Aschoff Tawara). Il se propage dans le septum par le faisceau de His, constitué de fibres spécialisées appelées fibres de Purkinje et servant de filtre en cas d'activité trop rapide des oreillettes. Les fibres de Purkinje sont des fibres musculaires spécialisées permettant une bonne conduction électrique, ce qui assure la contraction simultanée des parois ventriculaires. Ce système électrique explique la régularité du rythme cardiaque et assure la coordination des contractions auriculo-ventriculaires. C'est cette activité électrique qui est analysée par des électrodes posées à la surface de la peau et qui constitue l'électrocardiogramme ou ECG.
Régulation par le système nerveux central[modifier]
La puissance et la fréquence des contractions sont modulées par des centres du système nerveux autonome situés dans le bulbe rachidien, par le biais de nerfs cardio-modérateur et cardio-stimulateur. Ces centres nerveux sont sensibles aux conditions sanguines : pH, concentration en dioxygène.
Régulation hormonale[modifier]
Les hormones telles que l'adrénaline et la noradrénaline (hormones du système adrénergique ou sympathique) ou les hormones thyroïdiennes (T3) favorisent la contractilité. Le système sympathique en plus de son action directe sur le cœur va provoquer une dilatation des artères coronaires qui vascularisent le cœur permettant alors une augmentation du débit sanguin dans le muscle cardiaque. Le système sympathique va également augmenter la fréquence cardiaque, contribuant également à la majoration du débit.
Ces hormones agissent par l'intermédiaire de récepteurs qui sont de deux types pour le système sympathique : les récepteurs alpha et les récepteurs bêta. La stimulation des récepteurs alpha peut entraîner l'apparition des troubles du rythme (extrasystoles). La stimulation des récepteurs bêta comporte l'accélération du rythme cardiaque, l'augmentation de l'excitabilité et de la contractilité myocardique.
Il existe actuellement des substances chimiques capables de stimuler ou d'inhiber séparément ces 2 types de récepteurs et qui peuvent être utilisées comme médicaments. Les plus utilisées sont bêta-stimulantes comme l'isoprénaline ou bêta-bloquantes, comme le propanolol, l'acébutolol... D'autres substances agissent sur les deux types de récepteurs en les stimulant, comme l'adrénaline.
Exploration[modifier]
Explorations électrophysiologiques[modifier]
L'électrocardiogramme à 12 dérivations est l'examen de base permettant d'explorer le rythme cardiaque.
Le Holter ECG est un enregistrement de l'activité électrique du cœur, généralement sur une période de 24 heures, destiné à détecter des troubles du rythme paroxystiques.
L'exploration électrophysiologique endocavitaire est un examen invasif recherchant des voies de conduction aberrantes.
Imagerie[modifier]
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Battements cardiaques filmés en IRM ; seuls les ventricules sont visibles.
L'échographie cardiaque, réalisée en trans-thoracique ou en trans—œsophagien, permet l'exploration morphologique du cœur, avec analyse de la fonction contractile et des valves cardiaques.
La coronarographie est un examen invasif explorant le réseau coronaire à la recherche de sténoses.
Le coroscanner est un examen tomodensitométrique avec injection de produit de contraste permettant l'exploration non invasive du réseau coronaire, principalement en cas de contre-indications à la coronarographie.
L'IRM cardiaque est l'examen radiologique de référence pour l'exploration du muscle cardiaque lui-même, principalement pour les tumeurs cardiaques.
Biologie[modifier]
La troponine est une enzyme cardiaque dont l'élévation reflète une souffrance du muscle cardiaque.
Le NT pro-BNP est une hormone sécrétée par l'oreillette gauche, dont l'élévation est reliée à une insuffisance cardiaque gauche.
Pathologie[modifier]
Pathologies de surcharge et ischémiques[modifier]
La maladie coronarienne est une maladie des artères coronaires qui prive le muscle cardiaque d'oxygène. Réversible, elle peut causer une douleur thoracique sévère appeléeangine de poitrine (angina pectoris). L'occlusion aiguë d'une artère provoque la nécrose des cellules du muscle cardiaque (infarctus du myocarde). Le traitement peut en être médical, par angioplastie per-cutanée réalisée lors d'une coronarographie, ou chirurgical, par pontage aorto-coronarien.
Pathologies dégénératives[modifier]
Les valvulopathies cardiaques : atteinte des valves se manifestant parfois par un « souffle au cœur ».
Pathologie infectieuse[modifier]
L'endocardite est une infection bactérienne touchant l'endocarde et le système valvulaire.
Les myocardites sont des atteintes virales du myocarde, altérant sa fonction contractile.
Troubles du rythme[modifier]
L'arythmie du cœur est une irrégularité du battement du cœur. Un trouble de conduction entraîne une bradycardie (ou cœur trop lent).
Des symptômes cardiaques tels que précordialgies (douleurs dans la région du cœur) ou palpitations peuvent aussi apparaître sur un cœur sain, on parle d'éréthisme cardiaque. Il s'agit d'une hyperexcitabilité du cœur due à une hyperactivité du système nerveux sympathique. Cette situation peut être organique et non pathologique, mais peut également révéler un état de stress, une hyperthyroïdie ou une prise de toxique3.
Malformations congénitales[modifier]
Article détaillé : Cardiopathie congénitale.
Les malformations simples les plus fréquemment observées sont les communications interatriales et les communications interventriculaires.
Pharmacopée[modifier]
Les bêta-bloquants sont des drogues qui ralentissent le battement du cœur et réduisent les besoins du cœur en oxygène. La nitroglycérine et d'autres composés qui émettent l'oxyde nitrique sont utilisés dans le traitement des maladies cardiaques parce qu'ils provoquent la dilatation des vaisseaux coronaires.
Transplantation[modifier]
La première transplantation cardiaque fut effectuée à l'hôpital Groote Schuur au Cap (Afrique du Sud) le 3 décembre 1967Lewis Washkansky, 53 ans, reçut un cœur d'une jeune femme morte dans un accident routier. Il mourut 18 jours plus tard de pneumonie. L'équipe chirurgicale fut dirigée par Christiaan Barnard. En France, Emmanuel Vitria vécut de 1968 à 1987 avec un cœur greffé.
Arrêt cardio-circulatoire[modifier]
L'arrêt cardiaque est une urgence médicale absolue. Il se manifeste par un état dit de « mort apparente » :
1.    inconscience : c'est-à-dire l'absence de réaction à la douleur ou à un ordre verbal simple,
2.    l'arrêt de la respiration, que l'on peut constater en observant l'absence de mouvement de la poitrine et l'absence de tout bruit respiratoire,
3.    et abolition des pouls, en particulier, carotidien (ce point ne constitue pas un élément fiable : avec le stress, la personne cherchant à prendre le pouls sent parfois son propre pouls au bout des doigts).
Dans 90 % des morts subites de l'adulte, le cœur est en fibrillation ventriculaire. Lorsque l'on est face d'un tel cas, il faut immédiatement appeler les secours puis commencer immédiatement la réanimation cardio-respiratoire, associée si possible avec un défibrillateur, en attendant les secours, afin d'améliorer les chances de survie qui reposent sur une prise en charge médicale très rapide pouvant permettre une défibrillation précoce.