lundi 15 avril 2013

Le nez dans l’évolution



Le nez est un caractère qui a évolué à partir d'un caractère ancestral : la truffe ou rhinarium. En effet, le nez externe est un caractère dérivé pour les primates haplorrhiniens, qui comprennent entre autres, les singes, gorilles et l'Homme. En effet les chats, les chiens, ou encore les primates lémuriens n'ont pas de nez, mais un rhinarium. Les chauves-souris en ont par contre un. Le nez est donc apparu il y a environ 55 Ma.
Du point de vue évolutif un nez est caractérisé par :
la présence de poils possible entre les narines ;
la soudure complète de la lèvre supérieure et de la fente entre les narines.

Le nez dans la littérature, le cinéma et l’histoire



Le nez le plus célèbre est celui de Cléopâtre. « Le nez de Cléopâtre : s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. » - Blaise Pascal.
Le texte littéraire le plus fameux sur cet organe est la « tirade des nez » d'Edmond Rostand, dans la pièce de théâtre Cyrano de Bergerac (acte I, scène 4), parue en 1898.
La nouvelle Le Nez de Nicolas Gogol (Arabesques, 1835) dans laquelle le personnage principal perd son appendice nasal.
Le roman Le Parfum de Patrick Süskind dans lequel Jean-Baptiste Grenouille, enfant non désiré à l'odorat très développé et à la mémoire olfactive infaillible va développer l'ambition de créer une odeur parfaite, qui le rendrait adorable aux yeux de tout un chacun. Sa fin justifiant des moyens peu gratifiants…
Le personnage de fiction Pinocchio est connu pour son nez qui grandit à chaque fois qu'il ment.


Types de nez



Il existe de nombreux qualificatifs pour décrire les nez :
nez en trompette, ou nez mutin, ou encore nez retroussé ;
nez en patate, gros nez ;
nez de betterave, pour un nez enluminé, avec des couleurs vives ;
nez en bec d'aigle ou nez aquilin, en bec d'oiseau de proie, de faucon, de vautour, en bec de chouette ;
nez en bec de canard, ou nez de corbin, avec une saillie disgracieuse au niveau de l'arête nasale cartilagineuse ;
nez en pied de marmite, ou nez en selle, ou nez en lorgnette, en présence d'une difformité du nez résultant de l'effondrement de sa partie osseuse, son extrémité paraissant s'enfoncer dans la racine, avec les narines dirigées en avant ;
nez bourbonien, s'il est long et légèrement convexe ;
nez camus, court et aplati, écrasé, épaté ;
nez busqué, au profil convexe ;
nez grec, traçant une verticale du front jusqu'à sa pointe.
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Otite moyenne
Pavillonnaire
Vertige

Maladies de l'oreille et de l'ouïe


La spécialité médico-chirurgicale s'intéressant à la pathologie de l'oreille est l'oto-rhyno-laryngologie (ORL) et plus particulièrement l'otologie. Quelques pathologies :
Déficit auditif
Tumoral
Infectiologie
Otite moyenne
Pavillonnaire
Vertige

L'oreille



La plupart des mammifères, dont l'être humain, possèdent deux oreilles, une de chaque côté de la tête. Leurs principaux composants sont :

L'oreille externe comprend deux segments: le pavillon et le conduit auditif externe.
Le pavillon est une lame plissée sur elle-même en divers sens, ovalaire à grosse extrémité supérieure en ayant dans son ensemble la forme d'un pavillon de cornet acoustique. Le pavillon possède un squelette fait de cartilage élastique lui permettant de reprendre sa position normale après une déformation. À ce niveau il n'existe pas de tissu cellulaire sous-cutané. La partie inférieure du pavillon est représentée par le lobe de l'oreille dont la partie centrale est adipeuse, peu innervée et richement vascularisée.
Le conduit auditif externe a la forme d'une corne acoustique diminuant de diamètre à mesure que l'on se rapproche vers le fond c'est-à-dire le tympan. Ses deux-tiers externes ont un squelette cartilagineux alors que son tiers interne est creusé dans l'os temporal. Cette partie interne est revêtue d'une peau dotée de nombreux pores et de glandes sébacés, ainsi que des glandes sudoripares apocrines (les glandes cérumineuses) qui fabriquent un liquide protéique et glucolipidique, pigmenté et visqueux, le cérumen.
Elle comprend le tympan ainsi que les osselets (la « chaîne ossiculaire »), trois très petits os. Ils s'appellent respectivement de dehors en dedans : le marteau, l'enclume, et l'étrier (qui est le plus petit os du corps humain). Ces noms proviennent de leurs formes caractéristiques. Le marteau et l'enclume forment une articulation peu flexible appelée « bloc incudo-maléaire ».
Les sons sont le résultat de vibrations de l'air dans le conduit auditif qui ont pour effet de faire vibrer le tympan. Ces vibrations seront ensuite transmises le long de la chaîne ossiculaire, puis à l'oreille interne via la fenêtre ovale.
La conception qui domine actuellement sur la propagation des vibrations dans l'oreille moyenne est celle de Khana et Tonndorf, élaborée en 1972 : schématiquement, les lignes des zones concentriques d'iso-amplitude de certaines fréquences sont parallèles au manche du marteau, avec, pour la membrane du tympan, des zones de vibration plus amples que pour ce manche.
Puisque l'oreille moyenne est creuse, un environnement de haute pression (comme l'eau) poserait le risque de crever le tympan. Pallier ce risque est la fonction des trompes d'Eustache. Descendantes évolutionnaires des ouïes respiratoires des poissons, ces trompes relient l'oreille moyenne aux fosses nasales afin d'assurer une équipression de part et d'autre du tympan.
Elle contient non seulement l'organe de l'ouïe, mais aussi le vestibule et les canaux semi-circulaires, organe de l'équilibre, responsable de la perception de la position angulaire de la tête et de son accélération. Les mouvements de l'étrier sont transmis à la cochlée via la fenêtre ovale et le vestibule.
La cochlée est un organe creux rempli d'un liquide appelé endolymphe. Elle est tapissée de cellules ciliées - des cellules sensorielles non renouvelables coiffées de structures filamenteuses, les stéréocils. Ces cellules sont disposées le long d'une membrane (la membrane basilaire) qui vient partitionner la cochlée en deux chambres. L'ensemble des cellules ciliées et des membranes qui leur sont adjointes constitue l'organe de Corti.
La membrane basilaire et les cellules ciliées qu'elle porte sont mises en mouvement par les vibrations transmises au travers de l'oreille médiane. Le long de la cochlée, chaque cellule répond préférentiellement à une certaine fréquence, pour permettre au cerveau de différencier la hauteur des sons. Ainsi, les cellules ciliées les plus proches de la base de la cochlée (fenêtre ovale, au plus près de l'oreille médiane) répondent préférentiellement aux aigus. Celles situées en son apex (dernier tour de la cochlée) répondent au contraire aux basses fréquences.
Ce sont les cellules ciliées qui font la transduction mécanoélectrique : elles transforment un mouvement de leur cils en signal nerveux par le nerf auditif, qui va être interprété par le cerveau comme un son de la hauteur tonalecorrespondant au groupe de cellules excitées.
L'appareil vestibulaire postérieur se constitue de trois canaux semicirculaires, disposés orthogonalement dans les trois plans. Ils sont remplis de la même endolymphe que la cochlée. Lorsque l'oreille est soumise à un mouvement, l'inertie de ce liquide rend ce mouvement détectable par des cellules ciliées, tout à fait similaires à celles de la cochlée. La disposition des trois canaux en trois plans orthogonaux permet de détecter la position angulaire de la tête dans toutes les directions possibles.

Abord chirurgical




L'abord chirurgical permettant la meilleure exposition du cœur est la sternotomie médiane. Des abords mini-invasifs par thoracotomie sont également développés.
Historique et symbolique[modifier]
Antiquité égyptienne[modifier]
Article détaillé : Cœur (Égypte antique).
En Égypte antique, le jugement de l'âme avait pour but d'évaluer la moralité d'un individu durant sa vie, en comparant le poids de son cœur avec une plume d’autruche (symbolisantMaât).
Antiquité gréco-romaine[modifier]
Les traités d'anatomie de l'époque considéraient le cœur comme le siège des émotions, des passions, de la volonté, du courage, de la pensée, de l'intelligence et de la mémoire (d'où l'expression « Apprendre par coeur »).
Aristote (ive siècle av. J.-C.) lui a attribué ce rôle, tandis que Galien (iie siècle) situait plutôt ces fonctions dans le cerveau.
Moyen Âge occidental[modifier]
Le Moyen Âge a longtemps hésité entre ces deux conceptions. Turisanus a nié au cœur le statut de faculté issue d’une puissance de l’âme4.
Ce n'est qu'à partir du xviiie siècle que le cœur commence à être détrôné définitivement de sa fonction de siège des sensations, avec les travaux de François Joseph Gall, puis deFrançois Broussais sur le cerveau.
Découverte de la circulation sanguine[modifier]
Le médecin arabe Ibn Al-Nafis Damishqui (1210—1288) a été le premier scientifique à émettre l'hypothèse de la circulation sanguine. Trois siècles plus tard, en Angleterre, William Harvey redécouvrira la circulation sanguine.
Symbolique contemporaine[modifier]
Article détaillé : Cœur (symbole).
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Le cœur : symbole de l'amour
Le cœur est le symbole de l'amour (): on donne de façon métaphorique son cœur à la personne que l'on aime pour lui signifier qu'on lui confie sa vie. Ceci provient probablement de l'accélération cardiaque provoquée par l'émoi (le stress) lorsque l'on pense à l'être aimé (du fait de l'élévation de la pression artérielle, on sent battre le cœur dans sa poitrine, le cœur « bat la chamade »).
En fait, le mot cœur désigne plus largement ce qui se trouve au centre (« le cœur du problème », « au cœur de la nuit »… Il est ainsi important de comprendre que quand certains auteurs orientaux parlent du cœur de l'homme, ces auteurs parlent du centre de l'homme centre de gravité, ou hara, situé 2 travers de doigts sous le nombril et non pas du cœur-organe). Le cœur est symboliquement attaché à tout ce qu'il y a de plus important, de plus essentiel ; nous avons autant besoin de nos poumons que de notre cœur pour vivre, mais il semblerait que ce dernier soit cependant infiniment plus important dans notre inconscient puisqu'il a acquis une place primordiale dans notre langue en représentant l'amour, la générosité, la franchise, le courage
Dans la religion catholique, le Sacré-Cœur est le Cœur royal de Jésus-Christ.
Notes et références[modifier]
 Sémiologie clinique - p62. [archive] Par Jean Bariéty,Jean Bariéty, Gilles Grateau, Loïc Capron,Loïc Capron,Gilles Grateau. Elsevier Masson, 2009 - 503 pages.
 Voir les actes du colloque international (15-18 novembre 2000Le cœur de l'Antiquité au xviiie siècle. Physiologie, mystique, images [archive]

Physiologie




Cycle cardiaque[modifier]

Diastole et
Systole auriculaire
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Systole ventriculaire
La fréquence cardiaque au repos est de 60 à 80 battements par minute, pour un débit de 4,5 à 5 litres de sang par minute. Au total, le cœur peut battre plus de 2 milliards de fois en une vie. Chacun de ses battements entraîne une séquence d'événements collectivement appelés la révolution cardiaque. Celle-ci consiste en trois étapes majeures : la systole auriculaire, la systole ventriculaire et la diastole :
Au cours de la systole auriculaire, les oreillettes se contractent et éjectent du sang vers les ventricules (remplissage actif). Une fois le sang expulsé des oreillettes, les valves auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Le sang continue tout de même à affluer dans les oreillettes. Ceci évite un reflux du sang vers les oreillettes. La fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur.
La systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le sang vers le système circulatoire. En fait, dans un premier temps, très bref, les valvules sigmoïdes sont fermées. Dès que la pression à l’intérieur des ventricules dépasse la pression artérielle, les valvules sigmoïdes s'ouvrent. Une fois le sang expulsé, les deux valves sigmoïdes - la valve pulmonaire à droite et la valve aortique à gauche - se ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des valvules sigmoïdes produit un deuxième bruit cardiaque plus aigu que le premier. La pression sanguine augmente.
Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage (passif) des ventricules (plus de 80 % du remplissage dans les conditions usuelles), par les oreillettes droite et gauche et depuis les veines cave et pulmonaire. Les oreillettes se remplissent doucement et le sang s'écoule dans les ventricules.
Le cœur au repos passe 1/3 du temps en systole et 2/3 en diastole.
L'expulsion rythmique du sang provoque ainsi le pouls.
Régulation du rythme cardiaque[modifier]
Automatisme cardiaque[modifier]
Le muscle cardiaque est myogénique. Ceci veut dire qu'à la différence du muscle squelettique, qui a besoin d'un stimulus conscient ou réflexe, le muscle cardiaque s'excite lui-même. Les contractions rythmiques se produisent spontanément, bien que leur fréquence puisse être affectée par des influences nerveuses ou hormonales telles l'exercice ou la perception de danger.
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La dépolarisation des cellules cardiaques au cours d'un cycle
La séquence rythmique des contractions est coordonnée par une dépolarisation (inversion de la polarité électrique de la membrane par passage actif d'ions à travers celle-ci) du nœud sinusal ou nœud de Keith et Flack (nodus sinuatrialis) situé dans la paroi supérieure de l'atrium droit. Le courant électrique induit, de l'ordre du millivolt, est transmis dans l'ensemble des oreillettes et passe dans les ventricules par l'intermédiaire du nœud atrio-ventriculaire (nœud d'Aschoff Tawara). Il se propage dans le septum par le faisceau de His, constitué de fibres spécialisées appelées fibres de Purkinje et servant de filtre en cas d'activité trop rapide des oreillettes. Les fibres de Purkinje sont des fibres musculaires spécialisées permettant une bonne conduction électrique, ce qui assure la contraction simultanée des parois ventriculaires. Ce système électrique explique la régularité du rythme cardiaque et assure la coordination des contractions auriculo-ventriculaires. C'est cette activité électrique qui est analysée par des électrodes posées à la surface de la peau et qui constitue l'électrocardiogramme ou ECG.
Régulation par le système nerveux central[modifier]
La puissance et la fréquence des contractions sont modulées par des centres du système nerveux autonome situés dans le bulbe rachidien, par le biais de nerfs cardio-modérateur et cardio-stimulateur. Ces centres nerveux sont sensibles aux conditions sanguines : pH, concentration en dioxygène.
Régulation hormonale[modifier]
Les hormones telles que l'adrénaline et la noradrénaline (hormones du système adrénergique ou sympathique) ou les hormones thyroïdiennes (T3) favorisent la contractilité. Le système sympathique en plus de son action directe sur le cœur va provoquer une dilatation des artères coronaires qui vascularisent le cœur permettant alors une augmentation du débit sanguin dans le muscle cardiaque. Le système sympathique va également augmenter la fréquence cardiaque, contribuant également à la majoration du débit.
Ces hormones agissent par l'intermédiaire de récepteurs qui sont de deux types pour le système sympathique : les récepteurs alpha et les récepteurs bêta. La stimulation des récepteurs alpha peut entraîner l'apparition des troubles du rythme (extrasystoles). La stimulation des récepteurs bêta comporte l'accélération du rythme cardiaque, l'augmentation de l'excitabilité et de la contractilité myocardique.
Il existe actuellement des substances chimiques capables de stimuler ou d'inhiber séparément ces 2 types de récepteurs et qui peuvent être utilisées comme médicaments. Les plus utilisées sont bêta-stimulantes comme l'isoprénaline ou bêta-bloquantes, comme le propanolol, l'acébutolol... D'autres substances agissent sur les deux types de récepteurs en les stimulant, comme l'adrénaline.
Exploration[modifier]
Explorations électrophysiologiques[modifier]
L'électrocardiogramme à 12 dérivations est l'examen de base permettant d'explorer le rythme cardiaque.
Le Holter ECG est un enregistrement de l'activité électrique du cœur, généralement sur une période de 24 heures, destiné à détecter des troubles du rythme paroxystiques.
L'exploration électrophysiologique endocavitaire est un examen invasif recherchant des voies de conduction aberrantes.
Imagerie[modifier]
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Battements cardiaques filmés en IRM ; seuls les ventricules sont visibles.
L'échographie cardiaque, réalisée en trans-thoracique ou en trans—œsophagien, permet l'exploration morphologique du cœur, avec analyse de la fonction contractile et des valves cardiaques.
La coronarographie est un examen invasif explorant le réseau coronaire à la recherche de sténoses.
Le coroscanner est un examen tomodensitométrique avec injection de produit de contraste permettant l'exploration non invasive du réseau coronaire, principalement en cas de contre-indications à la coronarographie.
L'IRM cardiaque est l'examen radiologique de référence pour l'exploration du muscle cardiaque lui-même, principalement pour les tumeurs cardiaques.
Biologie[modifier]
La troponine est une enzyme cardiaque dont l'élévation reflète une souffrance du muscle cardiaque.
Le NT pro-BNP est une hormone sécrétée par l'oreillette gauche, dont l'élévation est reliée à une insuffisance cardiaque gauche.
Pathologie[modifier]
Pathologies de surcharge et ischémiques[modifier]
La maladie coronarienne est une maladie des artères coronaires qui prive le muscle cardiaque d'oxygène. Réversible, elle peut causer une douleur thoracique sévère appeléeangine de poitrine (angina pectoris). L'occlusion aiguë d'une artère provoque la nécrose des cellules du muscle cardiaque (infarctus du myocarde). Le traitement peut en être médical, par angioplastie per-cutanée réalisée lors d'une coronarographie, ou chirurgical, par pontage aorto-coronarien.
Pathologies dégénératives[modifier]
Les valvulopathies cardiaques : atteinte des valves se manifestant parfois par un « souffle au cœur ».
Pathologie infectieuse[modifier]
L'endocardite est une infection bactérienne touchant l'endocarde et le système valvulaire.
Les myocardites sont des atteintes virales du myocarde, altérant sa fonction contractile.
Troubles du rythme[modifier]
L'arythmie du cœur est une irrégularité du battement du cœur. Un trouble de conduction entraîne une bradycardie (ou cœur trop lent).
Des symptômes cardiaques tels que précordialgies (douleurs dans la région du cœur) ou palpitations peuvent aussi apparaître sur un cœur sain, on parle d'éréthisme cardiaque. Il s'agit d'une hyperexcitabilité du cœur due à une hyperactivité du système nerveux sympathique. Cette situation peut être organique et non pathologique, mais peut également révéler un état de stress, une hyperthyroïdie ou une prise de toxique3.
Malformations congénitales[modifier]
Article détaillé : Cardiopathie congénitale.
Les malformations simples les plus fréquemment observées sont les communications interatriales et les communications interventriculaires.
Pharmacopée[modifier]
Les bêta-bloquants sont des drogues qui ralentissent le battement du cœur et réduisent les besoins du cœur en oxygène. La nitroglycérine et d'autres composés qui émettent l'oxyde nitrique sont utilisés dans le traitement des maladies cardiaques parce qu'ils provoquent la dilatation des vaisseaux coronaires.
Transplantation[modifier]
La première transplantation cardiaque fut effectuée à l'hôpital Groote Schuur au Cap (Afrique du Sud) le 3 décembre 1967Lewis Washkansky, 53 ans, reçut un cœur d'une jeune femme morte dans un accident routier. Il mourut 18 jours plus tard de pneumonie. L'équipe chirurgicale fut dirigée par Christiaan Barnard. En France, Emmanuel Vitria vécut de 1968 à 1987 avec un cœur greffé.
Arrêt cardio-circulatoire[modifier]
L'arrêt cardiaque est une urgence médicale absolue. Il se manifeste par un état dit de « mort apparente » :
1.    inconscience : c'est-à-dire l'absence de réaction à la douleur ou à un ordre verbal simple,
2.    l'arrêt de la respiration, que l'on peut constater en observant l'absence de mouvement de la poitrine et l'absence de tout bruit respiratoire,
3.    et abolition des pouls, en particulier, carotidien (ce point ne constitue pas un élément fiable : avec le stress, la personne cherchant à prendre le pouls sent parfois son propre pouls au bout des doigts).
Dans 90 % des morts subites de l'adulte, le cœur est en fibrillation ventriculaire. Lorsque l'on est face d'un tel cas, il faut immédiatement appeler les secours puis commencer immédiatement la réanimation cardio-respiratoire, associée si possible avec un défibrillateur, en attendant les secours, afin d'améliorer les chances de survie qui reposent sur une prise en charge médicale très rapide pouvant permettre une défibrillation précoce.

Embryologie



Généralités[modifier]
Le cœur est le 1er organe à se développer. Il est nécessaire à l'embryon dès la 3e semaine de gestation pour perfuser les tissus, il commencera donc à battre avant même d'avoir acquis sa forme définitive. Le cœur dérive des angioblastes. À la 3e semaine, des cellules épiblastiques vont traverser le nœud de Hensen et se rassembler au niveau de la zone cardiogénique. Cette zone cardiogenique est très antérieure, elle se situe à l'apex de l'embryon. C'est avec le développement du système nerveux qui va pousser l'embryon à se recroqueviller, que la zone cardiogénique sera rejetée en dedans et trouvera sa place au niveau de la future gorge de l'embryon. Le cœur devra donc migrer ensuite de la gorge vers sa position définitive dans le médiastin.
Tube endocardique[modifier]
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Segmentation du tube cardiaque[modifier]
La segmentation du tube endocardique se voit à partir du milieu de la 4e semaine de gestation. Le tube cardiaque va s'infléchir et former des coudes qui définiront ensuite les 4 cavités du cœur.
Le tube cardiaque en début de 4e semaine est composé de 5 portions. Dans l'ordre, on peut identifier les aortes (l'embryon possède 2 aortes ventrales), le cône artériel, le bulbe, les ventricules et les oreillettes.
Lors de la 4e semaine, on observera donc des plicatures, des rotations des différents segments favorisées par la croissance rapide du futur cœur afin d'obtenir un cœur à 4 cavités. Il y aura donc, successivement, un déplacement du bulbe vers le bas, l'avant et la droite. Puis les ventricules vont subir une rotation pour s'horizontaliser et enfin les oreillettes vont passer derrière les ventricules et migrer vers le haut et la gauche.
Cloisonnements du cœur[modifier]
En fin de 4e semaine, on observera un cloisement des ventricules et des atriums avec une partie musculaire (septum inferius) et une partie conjonctive (septum intermedius).(on retrouvera cette particularité chez l'adulte car le septum interventriculaire est composé en partie de tissus musculaire mais aussi de tissus fibreux appelée partie membranacée).
Au niveau du septum inter-atrial, on observera un structure embryologique appelée septum primum. Ce septum primum évoluera en formant un croissant avec un orifice au centre appelé ostium primum. Puis ce septum primum va se renfermer sur lui même pour adopter une forme de disque avec un orifice centrale appelé cette fois ostium secundum. Au dessus de ce 1er septum va apparaître un 2e septum appelé septum secundum, lui aussi en forme de croissant et évoluant autour de l'ostium secundum. Cet ostium secundum prend alors le nom de trou de Botal. Il y a donc une communication inter-atriale physiologique chez le foetus.
Circulation sanguine cardiaque embryologique[modifier]
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Histologie



Le cœur est un muscle creux dont les cellules, les cardiomyocytes, sont mononucléées2 . Le système valvulaire est fibreux et acellulaire. L'intérieur des cavités cardiaques est tapissé d'endocarde, un épithélium vasculaire. La surface du cœur est recouverte d'épicarde, sous lequel cheminent les artères coronaires, les veines du cœur et les fibres nerveuses innervant le muscle.


Anatomie comparée



Structure
La structure du cœur des autres mammifères et des oiseaux est semblable à celle de l'homme avec ses quatre chambres.
Les amphibiens ont un cœur à trois chambres, comme la grenouille par exemple. Les poissons ont un système circulatoire simple plutôt que double, ainsi qu'un cœur à deux chambres. Les cœurs des arthropodes et des mollusques n'ont qu'une seule chambre.
Fréquence cardiaque
Des animaux plus petits ont en règle générale une fréquence cardiaque plus rapide. Les jeunes animaux ont une fréquence cardiaque plus rapide que les adultes de la même espèce.
Quelques fréquences cardiaques en fonction des espèces :
Baleine grise
9 fois par minute
Phoque commun
10 fois par minute (plongeant)
140 fois par minute (sur terre)
25 fois par minute
60-120 fois par minute
500 fois par minute
600 fois par minute
jusqu'à 1 200 fois par minute en vol pour certaines espèces
Il existe aussi un lien entre la longévité moyenne dans une espèce et la fréquence cardiaque dans cette espèce. Les espèces à cœur lent ont habituellement une plus grande longévité1.

anatomie humaine


Dans le corps humain, le cœur se situe dans le médiastin antéro-inférieur, 2/3 à gauche et 1/3 à droite de la ligne médiane. C'est la partie médiane de la cage thoracique délimitée par les deux poumons, le sternum et la colonne vertébrale. Il se trouve un peu à gauche du centre du thorax, en arrière du sternum, sur le diaphragme. C'est un organe creux mû par un muscle, le myocarde, et enrobé par le péricarde (pericardium) et l'endocarde ; il est entouré par les poumons.
Le cœur mesure de 14 à 16 cm et son diamètre est de 12 à 14 cm. Sa taille est d'environ 1,5 fois la taille du poing de la personne. Un peu moins gros chez la femme que chez l'homme, il mesure en moyenne chez celui-ci105 mm de largeur, 98 mm de hauteur, 205 mm de circonférence. Le cœur d'un adulte pèse de 300 à 350 grammes. Ces dimensions sont souvent augmentées dans les affections cardiaques. Il consiste en quatre chambres, appelées cavités cardiaques : les atria ou oreillettes en haut, et les ventricules en bas. Chaque jour, le cœur pompe l'équivalent de 8 000 litres de sang pour un équivalent de 100 000 battements cardiaques.
Un mur musculaire épais, le septum atrio-ventriculaire, divise l'atrium et le ventricule gauche de l'atrium et le ventricule droit, évitant le passage de sang entre les deux moitiés du cœur. Des valves entre les oreillettes et les ventricules assurent le passage unidirectionnel coordonné du sang depuis les atria vers les ventricules. L'organe central de la circulation sanguine est, en réalité, composé de deux cœurs accolés l'un à l'autre, mais cependant totalement distincts l'un de l'autre : un cœur droit dit veineux (ou segment capacitif), et un cœur gauche dit artériel (ou segment résistif).
Les ventricules cardiaques ont pour fonction de pomper le sang vers le corps ou vers les poumons. Leurs parois sont plus épaisses que celles des atria, et la contraction des ventricules est plus importante pour la distribution du sang.
Du sang appauvri en oxygène par son passage dans le corps entre dans l'atrium droit par trois veines, la veine cave supérieure (vena cava superior), la veine cave inférieure (vena cava inferior) et le sinus coronaire. Le sang passe ensuite vers le ventricule droit. Celui-ci le pompe vers les poumons par l'artère pulmonaire (arteria pulmonalis).
Après avoir perdu son dioxyde de carbone aux poumons et s'y être pourvu de dioxygène, le sang passe par les veines pulmonaires(venae pulmonales) vers l'oreillette gauche. De là le sang oxygéné entre dans le ventricule gauche. Celui-ci est la chambre pompante principale, ayant pour but d'envoyer le sang par l'aorte (aorta) vers toutes les parties  du corps sauf les poumons.
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Coupe transversale à travers les ventricules (le ventricule gauche est à droite de l'image)
Le ventricule gauche est bien plus massif que le droit parce qu'il doit exercer une force considérable pour forcer le sang à traverser tout le corps contre la pression corporelle, tandis que le ventricule droit ne dessert que les poumons.
Système valvulaire[modifier]
Le système valvulaire est composé des quatre valves cardiaques séparant les différentes cavités et empêchant le sang de refluer dans le mauvais sens.
Vascularisation[modifier]
Le cœur est vascularisé par les artères coronaires gauche et droite (arteriae coronariae). Celles-ci naissent précocement dans l'aorteascendante, au niveau des valvules aortiques droite et gauche, dans les sinus aortiques de Valsalva. L'artère coronaire droite longe le sillon coronaire droit jusqu'à atteindre le sillon interventriculaire postérieur. L'artère coronaire gauche se divise en deux branches : circonflexe (qui se dirige postérieurement), et interventriculaire antérieure (le long du sillon interventriculaire antérieur jusqu'à l'apex).
Les artères coronaires cheminent dans le tissu adipeux sous-épicardique et leur circulation est dite diastolique. Ces sont des artères terminales, ce qui signifie qu'une obstruction aura une répercussion immédiate sur le fonctionnement de l'organe, du fait d'une absence d'anastomoses.
Le retour veineux s'effectue principalement par la grande et la moyenne veine du cœur, s'abouchant dans le sinus coronaire qui rejoint directement l'atrium droit via la valvule de Thebesius.


mercredi 10 avril 2013

Fonctionnement optique



La première modélisation de l'œil, dit « œil réduit », consiste à le considérer comme un dioptre sphérique muni d'un diaphragme et permettant de se placer dans les conditions de Gausspermettant le stigmatisme approché. Ce modèle permet de comprendre la formation des images sur la rétine et l'effet de la courbure (modifiée par le cristallin) pour l'accommodation.
La deuxième modélisation, utilisée dans des activités expérimentales, consiste à remplacer la rétine par un écran plat (feuille blanche) et l'ensemble optique (cornée/cristallin) par unelentille convergente, de distance focale image f' = 16,7 mm lorsque l'œil est au repos.
Dans certains dispositifs didactiques, la lentille est une lentille souple constituée d'une membrane plastique que l'on peut remplir plus ou moins avec de l'eau. On peut ainsi montrer l'accommodation et aborder les notions de punctum proximum et de punctum remotum.
L'utilisation d'une lentille en verre permet de modéliser l'œil normal (emmétrope, vision nette à l'infini sans accommodation) puis, en modifiant la distance écran-lentille, de modéliser lamyopie (écran trop éloigné) et l'hypermétropie (écran trop près), avec la possibilité ensuite d'ajouter une lentille correctrice pour modéliser les lunettes de vue.
Voici quelques données optiques (moyennes) de l'œil :
Structures
Rayon de courbure antérieur
Rayon de courbure postérieur
Indice de réfraction
Cornée
7,8 mm
6,8 mm
1,377
Humeur aqueuse
-
-
1,337
Cristallin
10 mm
6 mm
1,413
Humeur vitrée
-
-
1,336
L'œil peut être réduit à un système centré avec les caractéristiques suivantes :
distance focale image : +22 mm
distance focale objet : -17 mm
distance (foyer objet → face antérieure de la cornée) : +15 mm
donc distance (face antérieure de la cornée → plans principaux) : +2 mm
donc distance (face antérieure de la cornée → rétine) : +24 mm
rayon de courbure : +6 mm
puissance : D = +60 δ
indice de réfraction : n = 1,337
accommodation : AC = 6,667
minimum séparable : αmin = 1' = 0,017°

Pathologies oculaires



Toutes les parties de l'œil peuvent être touchées :
appareil lacrymal → dacryoadénitecanaliculitedacryocystite, etc.
conjonctive → conjonctivite (bactérienne, fongique, parasitaire, allergique ou virale), pinguéculaptérygion etc.
cornée → kératite (bactérienne, fongique, parasitaire ou virale), kératocônegérontoxon etc.
muscles oculomoteurs → diplopieparésie ou paralysie des muscles.
nerf optique → névrite optique, œdème papillaire, glaucome
orbite → énophtalmieexophtalmie, etc.
pupille → fixe, en mydriase (dilatée), en myosis (contractée), irrégulière (dont l'origine est souvent une inflammation passée ou présente de l'iris)
rétine → déchirure, décollementocclusion artérielle ou veineuse, dégénérescences (dégénérescence maculaire liée à l'âgerétinite pigmentaireamaurose congénitale de Leber), problèmes de vision des couleurs (daltonismeachromatopsie), problèmes visuels liés à l'albinismemyodésopsie
sclère → scléritescléromalacie perforante ou non, sclère bleue, etc.
uvée → uvéitecolobome, etc.
vitré → hémorragiedécollement, etc.

Couleur de l'iris










Une mutation génétique du gène OCA2, porté par le chromosome 15, serait responsable de la couleur bleue des yeux et date d’environ 8000 ans5. Elle serait due à un ancêtre commun unique et a perduré.
OCA2 code la protéine P qui est impliquée dans la production de mélanine, le pigment qui colore les cheveux, la peau et les yeux. La mutation n’est pas directement située surOCA2 mais sur un gène adjacent qui n’annihile pas son activité mais limite son champ d’action en réduisant la production de mélanine dans l’iris. Lorsque le gène est totalement désactivé, le corps ne secrète plus du tout de mélanine : c’est l’albinisme.

Récepteurs de la rétine


Les récepteurs de l'œil servent à décomposer les informations lumineuses en signaux électriques qui seront envoyés au nerf optique. Chez l'être humain, il existe :
3 types de cônes (rougevertbleu) servant à décomposer la lumière en couleurs1 ; des recherches récentes2,3 tendent à prouver que chez un certain pourcentage d'hommes (10 %) et de femmes (50 %), il existerait un quatrième type de cônes sensibles aux oranges ;
des bâtonnets limités à la lumière, plus rapides et plus sensibles que les cônes.
Chaque œil comporte environ 7 millions de cônes, et 120 millions de bâtonnets, il est capable de discerner 300 000 couleurs, plus facilement dans les nuances de verts ou de rouges que les nuances de bleus4.
Le dysfonctionnement d'un des trois types de cônes conduit au daltonisme, et le dysfonctionnement des trois types de cônes conduit à l'achromatopsie, dont un des symptômes est l'absence totale de vision des couleurs.

Annexes de l'œil



Il y a quatre annexes de l'œil :
l'orbite est cavité osseuse recouverte d'une membrane fibro-élastique (la périorbite), qui joue un rôle de protection ;
les muscles oculomoteurs servent aux déplacements ; chez l'humain , on distingue :
4 muscles droits : droit supérieur, droit inférieur, droit interne (ou médial) et droit externe (ou latéral) ;
2 muscles obliques : grand oblique (ou oblique supérieur) et petit oblique (ou oblique inférieur) ;
la paupière est membrane permettant une isolation plus ou moins importante du rayonnement électromagnétique, l'étalement du film de larmes, et la protection de la cornée ;
la glande lacrymale, située en haut et en dehors, secrète 40 % de nos larmes, le reste étant produit par des glandes accessoires.