L'abord chirurgical permettant la meilleure exposition du cœur est la sternotomie médiane. Des abords mini-invasifs par thoracotomie sont également développés.
Historique et symbolique[modifier]
Antiquité égyptienne[modifier]
Article détaillé : Cœur (Égypte antique).
En Égypte antique, le jugement de l'âme avait pour but d'évaluer
la moralité d'un individu durant sa vie, en comparant le poids de son cœur avec
une plume d’autruche (symbolisantMaât).
Antiquité gréco-romaine[modifier]
Les traités d'anatomie de l'époque considéraient le cœur
comme le siège des émotions, des passions, de la volonté, du courage, de la
pensée, de l'intelligence et de la mémoire (d'où l'expression « Apprendre
par coeur »).
Aristote (ive siècle av. J.-C.) lui a
attribué ce rôle, tandis que Galien (iie siècle)
situait plutôt ces fonctions dans le cerveau.
Moyen Âge occidental[modifier]
Le Moyen Âge a longtemps hésité entre ces deux
conceptions. Turisanus a nié au cœur le statut de faculté issue d’une puissance
de l’âme4.
Ce n'est qu'à partir du xviiie siècle que
le cœur commence à être détrôné définitivement de sa fonction de siège des
sensations, avec les travaux de François
Joseph Gall, puis deFrançois Broussais sur le cerveau.
Découverte de la circulation sanguine[modifier]
Le médecin arabe Ibn Al-Nafis
Damishqui (1210—1288) a été le premier scientifique à émettre
l'hypothèse de la circulation sanguine. Trois siècles plus tard, en
Angleterre, William Harvey redécouvrira la circulation
sanguine.
Symbolique contemporaine[modifier]
Article détaillé : Cœur
(symbole).
Le cœur : symbole de l'amour
Le cœur est le symbole de l'amour (♥): on donne de façon métaphorique son cœur à la
personne que l'on aime pour lui signifier qu'on lui confie sa vie. Ceci
provient probablement de l'accélération cardiaque provoquée par l'émoi
(le stress)
lorsque l'on pense à l'être aimé (du fait de l'élévation de la pression artérielle, on sent battre le cœur
dans sa poitrine, le cœur « bat la chamade »).
En fait, le mot cœur désigne plus largement ce qui se trouve
au centre (« le cœur du problème », « au cœur de la nuit »…
Il est ainsi important de comprendre que quand certains auteurs orientaux
parlent du cœur de l'homme, ces auteurs parlent du centre de l'homme centre de
gravité, ou hara, situé 2 travers de doigts sous le nombril et non pas du
cœur-organe). Le cœur est symboliquement attaché à tout ce qu'il y a de plus
important, de plus essentiel ; nous avons autant besoin de nos poumons que de
notre cœur pour vivre, mais il semblerait que ce dernier soit cependant
infiniment plus important dans notre inconscient puisqu'il
a acquis une place primordiale dans notre langue en
représentant l'amour,
la générosité,
la franchise,
le courage…
Dans la religion catholique,
le Sacré-Cœur est le Cœur royal de Jésus-Christ.
Notes et références[modifier]
↑ Sémiologie
clinique - p62. [archive] Par Jean
Bariéty,Jean Bariéty, Gilles Grateau, Loïc Capron,Loïc Capron,Gilles Grateau.
Elsevier Masson, 2009 - 503 pages.
↑ Voir
les actes du colloque international (15-18 novembre 2000) Le
cœur de l'Antiquité au xviiie siècle. Physiologie, mystique, images [archive]
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